
Saint‑Saëns : Works for Cello and Orchestra

Saint‑Saëns : Works for Cello and Orchestra
Camille Saint-Saëns a composé deux concertos pour violoncelle, à trente ans d’intervalle, et un poème symphonique, La Muse et le Poète, qui associe le violoncelle dans un dialogue étroit avec l’orchestre. Cet album réunit ces trois œuvres, interprétées par Marie-Claude Bantigny sous la direction de Laurent Petitgirard, avec deux orchestres différents, enregistrés sur une période longue.
Le Concerto n°1 en la mineur, écrit en 1872 pour le violoncelliste Auguste Tolbecque, a été enregistré en 1996 avec l’Orchestre Symphonique Français. Le Concerto n°2 en ré mineur, daté de 1902, plus rarement présent dans la discographie que le premier, a été capté à Budapest en 2022 avec le Hungarian Symphony Orchestra. En fin de programme, La Muse et le Poète, composée en 1910 et interprétée ici par Marie-Claude Bantigny au violoncelle, Paul Rouger au violon et un petit orchestre, met en lumière la relation intime entre le poète et sa muse, incarnant la quête de beauté et d’émotion à travers la musique.
Les trois œuvres réunies dans cet enregistrement couvrent près de quarante années de création chez Saint-Saëns. Elles témoignent d’une fidélité constante du compositeur au violoncelle, qu’il considère tout au long de sa carrière comme un partenaire privilégié de l’orchestre.
Les enregistrements, réalisés à plus de trente ans d’écart, révèlent une continuité d’interprétation : la relation étroite entre la soliste et le chef porte une vision partagée de la musique de Saint-Saëns. Cette entente musicale, au-delà des époques et des formations orchestrales, confère à l’ensemble une unité de style et de souffle.

Saint‑Saëns : Works for Cello and Orchestra
Camille Saint-Saëns a composé deux concertos pour violoncelle, à trente ans d’intervalle, et un poème symphonique, La Muse et le Poète, qui associe le violoncelle dans un dialogue étroit avec l’orchestre. Cet album réunit ces trois œuvres, interprétées par Marie-Claude Bantigny sous la direction de Laurent Petitgirard, avec deux orchestres différents, enregistrés sur une période longue.
Le Concerto n°1 en la mineur, écrit en 1872 pour le violoncelliste Auguste Tolbecque, a été enregistré en 1996 avec l’Orchestre Symphonique Français. Le Concerto n°2 en ré mineur, daté de 1902, plus rarement présent dans la discographie que le premier, a été capté à Budapest en 2022 avec le Hungarian Symphony Orchestra. En fin de programme, La Muse et le Poète, composée en 1910 et interprétée ici par Marie-Claude Bantigny au violoncelle, Paul Rouger au violon et un petit orchestre, met en lumière la relation intime entre le poète et sa muse, incarnant la quête de beauté et d’émotion à travers la musique.
Les trois œuvres réunies dans cet enregistrement couvrent près de quarante années de création chez Saint-Saëns. Elles témoignent d’une fidélité constante du compositeur au violoncelle, qu’il considère tout au long de sa carrière comme un partenaire privilégié de l’orchestre.
Les enregistrements, réalisés à plus de trente ans d’écart, révèlent une continuité d’interprétation : la relation étroite entre la soliste et le chef porte une vision partagée de la musique de Saint-Saëns. Cette entente musicale, au-delà des époques et des formations orchestrales, confère à l’ensemble une unité de style et de souffle.
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Brahms: Four Sonatas for Cello & Piano
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Brahms: Four Sonatas for Cello & Piano
Réunir pour la première fois les quatre sonates pour violoncelle et piano de Johannes Brahms, c’est embrasser tout un parcours de vie : de la jeunesse fougueuse à la maturité apaisée, du souvenir à la lumière.
Cette intégrale révèle une quête d’unité, un dialogue intime entre le lyrisme des cordes et la pensée architecturale du piano — entre l’humain et le spirituel.
En choisissant de jouer également les sonates pour violon transcrites au violoncelle, Marie-Claude Bantigny et Karolos Zouganelis offrent une autre lumière à cette musique : plus crépusculaire, plus intérieure, où chaque note semble murmurée à la frontière du chant.
Leur interprétation explore cette tension si brahmsienne entre la rigueur et l’émotion, entre la nostalgie et la tendresse, comme un souffle suspendu entre la mémoire et l’espérance.
Enregistré à l’auditorium de Prayssas, cet album célèbre la profonde humanité de Brahms : un compositeur qui, dans la solitude, abolit les frontières du temps pour nous inviter au recueillement, dans un espace où la musique devient prière.
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Brahms: Four Sonatas for Cello & Piano
Réunir pour la première fois les quatre sonates pour violoncelle et piano de Johannes Brahms, c’est embrasser tout un parcours de vie : de la jeunesse fougueuse à la maturité apaisée, du souvenir à la lumière.
Cette intégrale révèle une quête d’unité, un dialogue intime entre le lyrisme des cordes et la pensée architecturale du piano — entre l’humain et le spirituel.
En choisissant de jouer également les sonates pour violon transcrites au violoncelle, Marie-Claude Bantigny et Karolos Zouganelis offrent une autre lumière à cette musique : plus crépusculaire, plus intérieure, où chaque note semble murmurée à la frontière du chant.
Leur interprétation explore cette tension si brahmsienne entre la rigueur et l’émotion, entre la nostalgie et la tendresse, comme un souffle suspendu entre la mémoire et l’espérance.
Enregistré à l’auditorium de Prayssas, cet album célèbre la profonde humanité de Brahms : un compositeur qui, dans la solitude, abolit les frontières du temps pour nous inviter au recueillement, dans un espace où la musique devient prière.
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Beethoven : Complete Sonatas for Cello & Piano
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Beethoven : Complete Sonatas for Cello & Piano
Les Sonates pour violoncelle et piano de Beethoven traversent toute sa vie créatrice — du jeune virtuose de Bonn au compositeur visionnaire de la maturité.
Composées entre 1796 et 1815, elles témoignent d’une évolution fulgurante : de la virtuosité brillante des premières sonates dédiées au roi de Prusse Frédéric-Guillaume II, jusqu’à la liberté formelle et spirituelle des œuvres de l’ultime période.
Avec Romano Pallottini, Marie-Claude Bantigny explore ces pages comme un véritable journal de l’âme, où se croisent tendresse, lutte et lumière.
La Sonate en la majeur op. 69, contemporaine des Symphonies n° 4 et 5, déploie une éloquence intime et héroïque, tandis que les deux sonates de l’opus 102 ouvrent la voie au romantisme, mêlant ferveur et dépouillement.
Enregistrées lors d’un concert à la Salle Colonne, à Paris, ces interprétations célèbrent la complicité du dialogue entre le violoncelle et le piano : deux voix unies dans une même respiration — celle d’un Beethoven libre et profondément humain.
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Beethoven : Complete Sonatas for Cello & Piano
Les Sonates pour violoncelle et piano de Beethoven traversent toute sa vie créatrice — du jeune virtuose de Bonn au compositeur visionnaire de la maturité.
Composées entre 1796 et 1815, elles témoignent d’une évolution fulgurante : de la virtuosité brillante des premières sonates dédiées au roi de Prusse Frédéric-Guillaume II, jusqu’à la liberté formelle et spirituelle des œuvres de l’ultime période.
Avec Romano Pallottini, Marie-Claude Bantigny explore ces pages comme un véritable journal de l’âme, où se croisent tendresse, lutte et lumière.
La Sonate en la majeur op. 69, contemporaine des Symphonies n° 4 et 5, déploie une éloquence intime et héroïque, tandis que les deux sonates de l’opus 102 ouvrent la voie au romantisme, mêlant ferveur et dépouillement.
Enregistrées lors d’un concert à la Salle Colonne, à Paris, ces interprétations célèbrent la complicité du dialogue entre le violoncelle et le piano : deux voix unies dans une même respiration — celle d’un Beethoven libre et profondément humain.

Je est un autre

Je est un autre
"JE EST UN AUTRE", c'est avec cette célèbre phrase d'Arthur Rimbaud que la violoncelliste Marie-Claude Bantigny a choisi de nommer son tout premier album. Une invitation à un voyage suspendu, où le temps n'est qu'illusion, où les œuvres du passé se mêlent sans heurt au répertoire contemporain, où le croisement des textes et de la musique unifie les arts et pacifie le temps.
De cette phrase, puisée d'une lettre de Rimbaud, la violoncelliste retient que l'acte créatif est émis par quelque chose de plus grand que soi. C'est donc avec sa sensibilité de musicienne et en toute humilité qu'est né l'idée d'un album, rassemblant des œuvres et des textes qui illustrent le mystère, l'inconnu et la grandeur de la vie.
Pour ce projet de disque, où les œuvres pour violoncelle seul dialoguent avec des textes d'auteur, Marie-Claude Bantigny a choisi de s'associer avec la récitante Carole Bergen

Je est un autre
"JE EST UN AUTRE", c'est avec cette célèbre phrase d'Arthur Rimbaud que la violoncelliste Marie-Claude Bantigny a choisi de nommer son tout premier album. Une invitation à un voyage suspendu, où le temps n'est qu'illusion, où les œuvres du passé se mêlent sans heurt au répertoire contemporain, où le croisement des textes et de la musique unifie les arts et pacifie le temps.
De cette phrase, puisée d'une lettre de Rimbaud, la violoncelliste retient que l'acte créatif est émis par quelque chose de plus grand que soi. C'est donc avec sa sensibilité de musicienne et en toute humilité qu'est né l'idée d'un album, rassemblant des œuvres et des textes qui illustrent le mystère, l'inconnu et la grandeur de la vie.
Pour ce projet de disque, où les œuvres pour violoncelle seul dialoguent avec des textes d'auteur, Marie-Claude Bantigny a choisi de s'associer avec la récitante Carole Bergen
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Franz Schubert & François Villon
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Franz Schubert & François Villon
Réunir Villon et Schubert, c’est rapprocher le temps, unir la condition humaine dans ce qu’elle a de plus tragique et de plus vibrant. C’est édifier la fine barrière entre la vie et la mort, tendre un miroir dans lequel nos masques se dérobent, révélant ce que nous sommes en devenir.
La musicalité de Villon, dans ses rimes et son vers répété — « en cette foi je veux vivre et mourir » — entre en résonance avec la voix de Schubert. La ballade, issue de la danse et du chant, trouve ici son écho : le refrain devient plainte, la plainte devient chant. Dans la Sonate « Arpeggione », la mélancolie murmure, la tendresse affleure, les craintes les plus intimes se confient — les larmes montent, mais le sourire l’emporte.
Rapprocher ces deux univers, c’est extraire chaque œuvre de son contexte pour en percevoir l’universalité. Villon, dans sa solitude, tisse un lien entre le passé (la mère), le présent (la faute), et le futur (la mort). Schubert, quant à lui, écrit une musique affranchie du temps, portée vers l’infini. Chez l’un comme chez l’autre, la mort n’est pas effroi, mais apaisement : une cendre née des braises, une consolation.
Ce dialogue entre poésie et musique révèle ce mélange de lucidité et de tendresse, de désespoir et de beauté, d’oubli de soi. Ce même enfant intérieur, grave et lumineux, semble vivre encore — chez Villon comme chez Schubert.
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Franz Schubert & François Villon
Réunir Villon et Schubert, c’est rapprocher le temps, unir la condition humaine dans ce qu’elle a de plus tragique et de plus vibrant. C’est édifier la fine barrière entre la vie et la mort, tendre un miroir dans lequel nos masques se dérobent, révélant ce que nous sommes en devenir.
La musicalité de Villon, dans ses rimes et son vers répété — « en cette foi je veux vivre et mourir » — entre en résonance avec la voix de Schubert. La ballade, issue de la danse et du chant, trouve ici son écho : le refrain devient plainte, la plainte devient chant. Dans la Sonate « Arpeggione », la mélancolie murmure, la tendresse affleure, les craintes les plus intimes se confient — les larmes montent, mais le sourire l’emporte.
Rapprocher ces deux univers, c’est extraire chaque œuvre de son contexte pour en percevoir l’universalité. Villon, dans sa solitude, tisse un lien entre le passé (la mère), le présent (la faute), et le futur (la mort). Schubert, quant à lui, écrit une musique affranchie du temps, portée vers l’infini. Chez l’un comme chez l’autre, la mort n’est pas effroi, mais apaisement : une cendre née des braises, une consolation.
Ce dialogue entre poésie et musique révèle ce mélange de lucidité et de tendresse, de désespoir et de beauté, d’oubli de soi. Ce même enfant intérieur, grave et lumineux, semble vivre encore — chez Villon comme chez Schubert.